Histoire de Theriac

Brève histoire de Theriac et admirable vertus de la drogue la plus ancienne: la Teriaca Andromachus. Qu’est-ce que theriaca – panacée, le remède contre toutes les maladies

Si jamais il y avait un antidote à l’excellence, avec des vertus magiques et capable de résoudre n’importe quel mal, c’était le Theriac, le Teriaca ou le Triaca. A l’origine, son usage principal était de combattre les poisons et en particulier les poisons injectés à la morsure des « foires vénéneuses » comme la vipère. Sur l’origine de «l’électuaire et son nom, il n’y a aucun doute. L’histoire et la légende ne s’entremêlent que lorsque vous essayez de comprendre comment il est arrivé aux Romains la recette miraculeuse.

Le nom vient du mot grec « therion » utilisé pour appeler la vipère et / ou les animaux vénéneux en général, tandis que la composition, de l’antidote de renommée mondiale « Mitridato » utilisé et inventé par le grand roi Mithridates de Pontus.

Selon l’histoire racontée par les plus anciens docteurs romains, alors rapportée par les pharmaciens dans leur pharmacopée, Mithridate est servi tous les jours de son antidote pour lutter contre la peur obsessionnelle d’être empoisonné au point que vous ayez asséfò (mithridatisme). Quand les légions romaines de Pompée gagnèrent son armée, le roi, décidant de choisir la mort pour éviter de tomber entre leurs mains, ne pouvait pas utiliser le poison, mais devait recourir à l’épée.

Début de l’histoire de Theriac Mithridates … 

« Drew l’épée du casque un poison puissant que bevutolo avec deux filles, Nicias & Mitridatia, qui étaient avec lui, pas puote mourir, cela lui a fait du mal, car il a longtemps essayé de remédier à cette Theriaca elle. Et il était de force vouloir sortir de la vie se faire tuer par Bithio son soldat. Ce n’est pas ce qui est déjà arrivé aux deux jeunes qui ont été privés de beaucoup de sécurité, cependant, cela étant le poison trop pernicieux et le caderono il a souffert la mort. « 2

Pompée prit conscience du fait recherché, parmi le butin de guerre, la recette de Mithridate et trouva …

« Forcieretti plein de preuves, commentaires et descriptions de l’antidote qu’il a ensuite transféré en latin par son homme affranchi sera Leuco excellente grammaire dans » 3.

Les médecins de la Rome antique étaient si conscients du remède.

C’est à Andromachus l’Ancien, docteur de Néron, de perfectionner la recette Mitridato dont il pensait ajouter la chair de vipère sûre que l’usage de « juste vénéneux », aurait augmenté l’utilité, la force et les vertus dell’antidoto. Ainsi naquit la Teriaca Magna ou Teriaca Andromachus.

Histoire de Theriac Venetian

La composition a subi des changements significatifs au fil du temps, et le premier à intervenir avec les remplaçants a été le docteur Avicenne 4 philosophe qui a ajouté treize togliendone autre simple.

Dans les manuscrits les plus anciens aux antidotes et aux monographies moins anciens apologétiques, le theriac a toujours été exalté comme remède universel, mais son succès, parmi mille mystères de sa composition et préparation, a explosé au seizième siècle.

Tout au long du siècle, les «épices» de Venise, Bologne, Naples et Rome furent préparées en grande quantité et devinrent bientôt une voix importante pour l’économie de la ville et surtout pour celle de Venise avec les épices Trois Tours et l’Ostrich Head répondre aux demandes de toute l’Italie et à l’étranger. Le Teriaca vénitien semblait être le meilleur de tous.

Tous les médicaments simples tels que le poivre long, le Phù (valériane), l’opium, la cannelle, le zaffrano (safran), le mirrha, le vin Opobalsamo (Balsamo Eastern) (Malvasia) ont été choisis avec soin par les apothicaires vénitiens. favorisé par le fait que la Sérénissime, en ce temps-là, était la capitale du commerce avec l’Orient, et cela a permis la facilité en utilisant et en utilisant des drogues dont le parfum oriental et a donné la rareté a préparé une qualité supérieure. même la chair de vipère, savamment préparé, a été utilisé speciale.Si vipers Euganean Hills qui devait être capturé à un moment précis de l’année et ne devait pas être mâle ou enceinte.

La préparation de Theriac, à Venise, fut rendue publique en prenant presque un ton de fête. Les apothicaires opéraient en présence des « Ministres de la Justice et de ‘Messieurs du Collège des Géomètres-Experts de la Pharmacie et de l’aide de nombreux appareils nobles » et suivaient un rituel étudié en particolari.Chi opéré par hachage et brassage était habillé en blanc veste et pantalon rouge afin de mieux montrer au public qui a assisté. La période de l’année consacrée à l’événement est tombée en mai car certaines composantes ont atteint, seulement à ce moment-là, le parfait état d’utilisation. Le respect des influences astrales avait aussi un poids dans la préparation pouvant donner, selon les croyances de l’époque, des facultés spéciales pour y remédier.

Préparer le public a été inventé par les chimistes qui, ce faisant, avaient l’intention de prendre des précautions pour leur engagement financier. Le rituel exigeait que les drogues soient montrées et sans toucher le public, améliorant la qualité et l’authenticité. Les apothicaires espéraient ainsi convaincre les utilisateurs potentiels d’acheter, s’ils en avaient eu besoin, cette soustraction thérienne spécifique, à de nombreux charlatans qui préparaient et propageaient la teriachie falsifiée, composée de drogues adultérées et peu coûteuses, de clients potentiels.

L’art et les maîtres préparatoires theriac vénitiens ont attiré apothicaire de toutes les parties de l’Italie et de ce qu’il a témoigné dans l’histoire des «hôpitaux les plus célèbres. »

Dans un ancien monastère de Camaldoli document administratif peut être lu dans une note, ce qui a été dépensé par la triaca speziere pour acheter « jusqu’à la vinaigre équitable » tandis que dans une recette du XVIIIe siècle, toujours conservé dans la pharmacie du monastère, déclare que la triaca utilisée par les moines était préparée selon l’école vénitienne.

Entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle, même l’Ospedale Maggiore de Milan envoya à Venise, pour apprendre l’art préparatoire de Teriaca, son professeur speziere GB Cucchi qui devint alors le premier à le produire et à le répandre à Milan. all’Ospedale5.

Le pharmacien vénitien Giorgio Melichio, connu dans toute l’Europe et maître de « Spetiaria l’autruche à Venise », dans son travail « Avertimenti compositioni de ‘médicaments pour l’utilisation de spetiaria » (1595) 6, afin d’enseigner à leurs collègues dans l’art de composer des médicaments, décrit la préparation de la façon suivante:

« Je dirai, cependant, que beaucoup nous l’utilisons nell’inclita City Vinegia, jardin et publica piaza à travers l’Europe: orné avec des experts et des experts Spetiali qui ont des années ratione de mondo.Dirò hora juste un long avertito dans Theriaca faite par moi à Vinegia cette année ordinatamente.Fur préparé tout simplici necessarij pour la composition ainsi que de la Theriaca Mithridato et de telles marques choix furno mis dans de beaux vases et stockés dans luoco publico & très orné pendant trois jours continus pour effectuer spettaculo sian et tous qui pourrait vouloir examiner les choses ci-dessus: & le quatrième jour, l’équipe Excellent Priori, et les docteurs d’administration pour spetiali, et fait diligemment examine des ingrédients, avec beaucoup de diligence enlevés dans le poids selon la description disponible ainsi que vous ne le prenez pas si vous ne faites pas le poids droit variant plus ou moins. Après ils ont enlevé des choses à pilonner grossièrement et ils ont tous été mis dans un grand bol si bien ensemble meschias routes et ensuite partis en six mortari et tu as donné à piler parce que les choses s’unissero ont mouillé de sec Que risacassero si bien dans le mortier de l’ontuosità mirrha l’Anco a fait. La première fourrure les meurtri trochisci de vipères; imperochè quand je suis bien préparé est leur substance semblable à la colle écaillage difficile de les écraser: puis ajouter le poivre longo et peu de temps après la cassia, le cinamono et cassé..please rimetton dans le bassin. Alors il casse les irios, coût, Gentiana, l’aristologia, le centaurio, le pentasilon, le meo, le phu, le stecado, le squinanto et l’aspic; qui est cassé mischiatano avec d’autres dans le bassin. Ci-dessous vous les piétiner les graines de navets, le pettosello, l’anisi, Seseli, le fenouil, le thlaspi, l’ammi, le dauco et l’amomo. Et route furo aggionte avec l’autre; Avertissez que pour chaque ordre de choses que vous avez ajouté dans le mortier martelant un petit mirrha à de telles choses qu’en foulant le spetie pas s’attenessero au fond du mortier imperochè l’ontuosità de mirrha lie les choses eshalabili. Après avoir tamponné le Scordio, buisson ardent, marrube, Calamento, polio, chamepiteo, folio et hiperico. La gomme et l’encens sont pestaranno sinon le soleil mortier, de peur de s’attaccassero avec d’autres spetie, comme on l’a vu chez d’autres avec expérience. Li trochisci shillings, et hedicroi ensemble seulement des parasites sian et unis à tout autre spetie. Roses et zaffrano sian mettre un peu au soleil et après peste et gionte à tout autre.

Le reupontico pesto et aggionte avec l’autre. La terre est banale Lemnia, l’agaric est vissé à Tamiso et vous nous laissez dans la poussière. Les pneus saran bien meurtri et après il y a aggionga vin malvatico et sont pour une nuit et le jour sequent et infusé avec la partie appropriée de ce vin sian passé le tamis, comme vous ferez aussi dans le jus et Liquiritia & de l’hipocistis: l’acatia vous triturarà avec eux des graines qu’il se mets dedans avec eux les broie, percioche l’oriental n’est pas sec et aride que facilement pestrarà avec eux des graines. « 

La description se poursuit avec une liste des différents broyage, tamisage et mélange d’autres médicaments précieux précédemment réduit à une poudre fine, et se conclut par l’admission du même apothicaire, sur les remplacements, fabriqués avec des substituts, certains composants tels que ‘opobalsamo avec l’huile de muscade, la carpobalsamo aux baies de genièvre, l’amomo à l’amomo racémose assurant le theriac composé par lui en l’an 1573 ne remplaçait aucun autre ingrédient et il espère retrouver plus tard peu de temps et sans badar en dépenses, ces médicaments qui avec un soin diligent a dû remplacer.

Le maître speziere décrit alors la méthode de conservation dell’antidoto et son contenant relatif à être un ….

« Vaisseau vitreato, qui est capable, la quatrième partie de plus qui n’est pas l’antidote à tous les jours et là meschierà dans & dans les premiers jours après le fait est lâche découvert le vase pour meza hora du jour et après il tien serré. « 

Les dernières lignes sont pour lui-même et pour une considération relative au coût de la préparation:

« Et à cause de la composition si antidicieuse antidote je comprenais très grand effort et dépense, mais si je ne peux pas très star amirato, comment certains de la vendre pour un petit prix et je ne peux pas juger un autre qui avec l’antidote encore vendre l’âme à Sathan. « 

Un chapitre spécial d’illustration de la préparation est consacré aux Trocisci de vipera7 qui ont été préparés bien avant la date fixée pour la manifestation publique. Ils étaient secs et ferments dans le droit de ne pas gâcher l’antidote. Les trocisci ont été préparés avec la viande des vipères nettoyées et la tête et la queue privées. La vipère, bouillie dans de l’eau de source fraîche, salée et aromatisée à l’aneth, après avoir été égouttée de son bouillon, a été mélangée avec du pain sec finement broyé et finalement fait à la main dans des formes arrondies et séchées à l’ombre. Les vipères employés, comme déjà mentionné, ne pouvaient être capturés à aucun moment, mais dans une période spécifique, quelques semaines après le réveil hivernal et non, par exemple, pendant l’été, sinon l’antidote, préparé avec eux, fournirait trop la soif à ceux qui avaient utilisé. Même les vipères prises avant d’entrer en hibernation avaient les bonnes qualités pour être utilisées comme trop grosses et donc non appropriées à la composition du trocisci. Peu à peu les vipères des Collines Euganéennes furent exterminées, les apothicaires vénitiens forcés de se tourner vers la première des Collines de Vicence et de Vérone, puis vers celles du Frioul et enfin vers celles-ci.

Comme l’affirmait le physicien et chimiste Joseph Donzelli, philosophe napolitain, dans son ouvrage « Théâtre pharmaceutique dogmatique et spagyrique » 8 de 1763, le Teriaca fut également préparé chimiquement. Le Donzelli décrit la méthode indiquant que la préparation chimique est aussi efficace que la préparation traditionnelle, puisqu’elle est maintenue sans changement, tous les composants et leurs doses respectives. Pour les produits chimiques Teriaca est utilisé les parties essentielles extraites avec de l’eau vis les séparant de chaque sujet fecciosa dont la fonction était seulement d’augmenter le volume du médicament. Le coût du remède chimique était très élevé et beaucoup ont jugé que l’antidote chimique ne pouvait pas être facilement vendu.

Theriac a continué à être préparé à Bologne jusqu’en 1796, à Venise à l’apothicaire Head Golden jusqu’au milieu des années 1800 et à Naples jusqu’en 1906.

Marcello Fumagalli
Marcello Fumagalli, diplômé en chimie pure à l’Université de Pavie, est directeur de l’Association nationale des fabricants ACFIS FINE CHEMICALS & SPECIALTY ‘et directeur Aschimfarma Association nationale des fabricants de principes actifs et intermédiaires pour l’homme pharmaceutique.

Article initialement publié sur NCF – Chemical and Pharmaceutical Bulletin (n ° 2/1997 et 3/1997), publié par Editorial Pharmaceutical Company Ltd., Via Ausonio 12, Milan, Italie